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trottyenvoyage
15 mars 2013

Honduras - El Salvador

Jeudi 14 mars 2013

Comment définir cette journée : une aventure ou un cauchemar... ! une aventure car je vais prendre le bon côté des choses mais fallait le vouloir car j'ai pris juste cinq bus différents et me suis tapée deux frontières pour faire Copan au Honduras jusque Santa Ana au Salvador après une nuit sans dormir du d'abord à une musique infernale sur la place puis une pluie battante qui faisait que j'avais j'impression que la gouttière était dans ma chambre pour finir sur le chants des coqs (ça m'a rappelé le vanuatu !) et il était déjà 5h du matin, j'ai pris une douche froide car c'était mon lot depuis deux jours et hop ! Je sais que prendre les bus locaux peut comporter des risques de se faire dépouiller mais je n'avais que CETTE solution donc VAMOS car aller au Nicaragua comme je l'avais programmé n'était pas possible et je devais passer par le Salvador ! Et j'ai choisi l'option avec plus de bus mais apparemment la plus sûre car hier on m'a dit tout et n'importe quoi donc j'ai suivi mon instinct et tout s'est bien passé au final mais voilà le résumé d'une journée de voyage en transport local... Premier bus à 6h du matin (Copan - la frontière guatémaltèque à El Florido) 20 mn de bus environ, tout se passe bien en s'arrêtant tous les 300 mètres, l'horreur mais quiconque n'a jamais pris les bus locaux en Amérique Centrale, ne connaitra jamais ce que signifie vivre ici... J'arrive à la frontière lâchée seule et je fais les papiers mais c'est ultra simple, faut le reconnaître, je paie rien côté Honduras mais je paie à nouveau 10 quetzals pour entrer à nouveau au Guatemala (égal un euro !) ça vous parait rien mais j'avais des lempiras que j'ai changé et me suis retrouvée avec 60 quetzals donc 6 euros et c'est important de le préciser... je paie donc 10 et il me reste 50 pour faire 2 trajets en bus. Le premier me coûte 25 quetzals mais quel trajet à s'arrêter tous les 500 mètres à descendre du monde et en prendre... enfin j'arrive à Chiquimula, déjà sur les rotules, épuisée, à la limite de dire STOP mais je rencontre ô miracle un couple d'espagnol qui cherche le bus suivant pour la frontière du Salvador à savoir Anguiatu et à force de chercher on trouve d'autant que mon sac avait abdiqué niveau roulettes... donc tirer un sac dur dur.... nous montons dans le bus et nous voilà partis pour un voyage dnt je me rappelerais toute ma vie... musique à fond (pour les calédoniens, imaginez les voitures du premier de l'an des wallisiens et vous saurez ce que j'ai vécu) pour les autres imaginez en boite de nuit dans un minibus... et quand on est KO c'est l'enfer mais pour 1,50 euros on ne dit rien... mais ce n'est pas fini, le conducteur roulait si vite et doublait comme un fou même en haut de côte et heureusement qu'ici il y a peu de voitures vu la pauvreté des gens mais si un chicken bus serait arriver à fond en face... bref ici ils croient en Dieu et je peux le comprendre, moi je ne PENSE plus, c'est préférable !!! On arrive à la frontière et là encore on est lâché et on passe sans problème alors qu'il y avait des kilomètres de camions en instance, ici on ne met pas de tampon sur le passeport et le couple et moi cherchons le bus pour Matepan et hop on saute dans un chicken bus, là RIEN ne pouvait nous arriver, la police du Salvador était dedans et mon sac était bien gardé ! On arrive à Metapan et on prend un bus pour Santa Ana et là vous me croirez si vous voulez, mais malgré les coups de frein, les démarrages furieux, la porte qui s'ouvrait constamment et qui me mettait plein de poussière dans les yeux, etc, je me suis endormie moi qui ne dors jamais en voiture, c'est pour vous dire, le point de non retour de ma fatigue, j'étais OUT, KO, NAZE ! Et j'avais une adresse à Santa Ana et le couple me demande où je vais et comme ils parlent espagnol, ils demandent au chauffeur de s'arrêter à l'intersection de la rue car ils voulaient venir à mon adresse censée être GENIALE et c'est GENIAL, on a marché 100 mètres et vu le peu de touristes qui viennent au Salvador fait qu'il y avait de la place en dortoir à 10 dollars et quel bonheur... après mon logement style prison du Honduras, là j'ai un dortoir génial, douche chaude, la sécurité bref le bonheur, il y a une piscine, Carlos, le propriétaire, est super fantastique, ici on est comme à la maison voire mieux car pas seule ! Après un bon café et un saut dans la piscine, je me sentais mieux et je suis allée visiter la ville et j'étais seule comme touriste et j'ai rencontré une touriste à la porte de mon auberge et Beatrice que j'avais rencontré à Antigua et qui cherchait à se loger et c'est un plaisir de la retrouver ! Santa Ana est une ville très sympa et j'ai visité la mairie, le théâtre, la cathédrale et je me suis trimbalée seule partout sans savoir si c'est sécurisant ou non mais les gens sont gentils et ne sont pas habitués à voir des touristes ici vu le peu de publicité qu'on fait sur El Salvador et je suis ravie de vivre cette expérience, je suis aller faire des courses pour cuisiner tant c'est bien et j'en ai un peu marre des tortillas ! Et ce soir à l'auberge, j'ai rencontré plein de personnes super et on va tenter de faire des trucs ensemble car pas facile de faire seule.

La frontière Honduras/Guatemala et l'autre Guatemala/ El Salvador

 

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Paysages très secs sur le Salvador alors que le matin j'avais froid et c'était tropical à Copan

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Santa Ana

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 Le théâtre national du Salvador à Santa Ana, magnifique édifice et pancarte... très significative devant la mairie

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 La mairie, superbe édifice qui à 150 ans de style colonial, tout en bois

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La cathédrale de style "français" et le plafond du théâtre

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 Le théâtre

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La mairie à gauche

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La cathédrale est blanche devant et en brique sur les côtés car pas assez d'argent pour peindre le reste ! et encore des maisons superbes...

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 La ville de Santa Ana

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 L'église El Carmen

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 En Amérique Centrale, il faut regarder où on met les pieds sur les trottoirs et les tations PUMA comme au Guatemala

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 Les bus sont de plus en plus pourris mais faut les prendre !

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Une vieille école qui est en décrépitude totale

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